Porte Bonheur

Pourquoi le gui porte bonheur ? c’est pourtant un parasite ?

Le gui, est un arbrisseau parasitisme très rustique, qui se greffe sur d’autres arbres. Il puise l'eau et les éléments minéraux des feuillus pour s’épanouir. Il pousse en boules à la cime des pommiers, poiriers, noisetiers, robiniers, tilleuls, saules, peupliers. On ne le trouve jamais sur les érables ni les hêtres et rarement sur les chênes.

C’est une plante épiphyte (sans racine).

Rond et « suspendu » dans le ciel, il est surnommé arbuste de la lune, avec ses baies blanches qui ressemblent elles-aussi à des astres de nuit. En le coupant pour décorer votre maison, vous ferez par la même occasion une bonne action pour soulager les arbres hôtes de son emprise… Et vous bénéficierez de ses nombreuses vertus médicinales et symboliques. Ses caractéristiques ont fait du gui une des plantes préférées des druides de l’Antiquité : Plante sacrée aux nombreuses vertus médicinales, les druides l'appelaient la plante qui guérit tous les maux. Le gui était utilisé pour traiter la coqueluche. Il ralentit le processus cancéreux. Antiscléreux et immunostimulant, c'est aussi un hypotenseur, un purgatif et bien d'autres vertus lui sont associées.

 ils la vénéraient pour son triomphe au cœur de l’hiver alors que la nature est au repos et l’offraient à leurs contemporains gaulois pour leur porter chance, bonne santé et prospérité. Il jouait surtout le rôle de talisman, capable de chasser les mauvais esprits, de faire fuir les fantômes et de purifier les âmes.

Ses baies, à maturité en janvier, représentent un festin pour les oiseaux pendant la saison froide, les ressemant alors au gré de leurs vols.

Cette plante porte-bonheur, incontournable des fêtes de fin d'année, est symbole de fertilité, de bon augure et d'abondance.

Si vous réussissez à trouver du gui sur un chêne, lui-même symbole de longévité, il sera encore plus exceptionnel… Prélevez-en absolument quelques branches !

Dans la plus pure tradition, attendez le 6e jour de lune après le solstice d’hiver, soit entre Noël et le Nouvel An, pour couper du gui avec une serpe… en or (le cuivre est une matière noble alternative !). Enveloppez-le dans un linge blanc pour le rapporter chez vous.

Vous pouvez ensuite simplement le suspendre, ou alors réaliser une « Mistletoe kissing ball », selon la coutume anglaise, pour décorer porche et porte d’entrée. Pour cela, piquez des branches de gui dans une boule de mousse de fleuristerie et, selon vos préférences.

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